Mis à jour le 26 mars 2013
Toutes espèces
Le taux d’étagement permet d’évaluer le linéaire de rivière « hydrauliquement contrôlé » par les seuils et les barrages. C’est la hauteur cumulée de chute de tous les barrages rapportée à la dénivellation naturelle. Cela donne un pourcentage de dénivellation que l’on appelle « coefficient de réduction de pente » (voir fichier à télécharger : extrait taux étagement du guide continuité écologique du CG29).
L’évolution de ce taux est liée à l’artificialisation de la rivière. La construction ou le réhaussement d’ouvrages va augmenter le taux d’étagement. A l’inverse l’arasement total ou le dérasement partiel d’ouvrage va le diminuer.
Choix des axes :
Les axes choisis sont ceux classés comme axes à grands migrateurs amphihalins par le SDAGE 2010. Les calculs de ces taux sont en cours.
Zones :
Les zones sur lesquelles les calculs seront réalisés correspondent aux masses d’eau DCE. Pour chaque cours d’eau, on aura un taux par masse d’eau. La plupart du temps, les axes sont composés d’une seule masse d’eau. Pour certains de ces cours d’eau, nous essayerons de détailler un peu plus les taux et nous les diviserons en tronçons.
Seuils et classes :
6 classes ont été choisies pour distinguer l’état du taux d’étagement par masse d’eau :
Représentations :
Plusieurs représentations seront faites.
une carte générale du bassin avec les masses d’eau représentées sur les axes choisis avec les couleurs correspondant au taux calculé.
un histogramme général avec tous les taux d’étagement (en diagramme) des axes choisis (voir fichier en bas de page : Exemple de représentation par P. Steinbach, ONEMA)
une courbe par axe choisi représentant les ouvrages avec l’altitude et la distance à l’océan (voir l’exemple de la Charente dans la partie "Résultats" ci-dessous)
Actuellement, nous avons calculé les pourcentages de dénivellation sur les premières masses d’eau de l’axe Charente, en commençant par l’embouchure de la Charente.
La référence sera les résultats de la première année de travail sur cet indicateur, soit 2012.
Les données sont récupérées sur la base ouvrages de l’EPTB Charente, sur la base pré-ICE (mai 2012) et auprès des techniciens de rivières.
Finir la récupération des hauteurs de chutes des ouvrages concernés sur tous les affluents.