Mis à jour le 14 janvier 2019
État 2017 non défini : actualisation en cours...
État et tendance validés par le groupe général Tableau de Bord le 15 mars 2018.
Ce descripteur permet de montrer la pression qui existe sur les espèces à la dévalaison.
L’hydroélectricité permet la production d’énergie mais a cependant des impacts sur l’environnement notamment la libre circulation des poissons.
Le recensement des ouvrages hydroélectriques avec précision, notamment avec une information sur l’impact de chaque site, est en cours sur le bassin versant de la Charente. Une fois la liste établie, on pourra suivre l’évolution des aménagements année après année.
On peut commencer avec une liste non définitive de 35 ouvrages.
L’objectif à atteindre de ce descripteur est 100% du nombre total aménagés avec X% aménagés chaque année.
La représentation sur carte peut se faire en localisant les ouvrages.
L’anguille de dévalaison est directement impactée par les usines hydroélectriques.
Les jeunes saumons (smolts) sont très impactés à la dévalaison avec une perte totale moyenne de l’ordre de 30% de la population de smolts sur le bassin Adour-Garonne (PLAGEPOMI 2008-2012).
L’impact semble aussi important sur les jeunes lamproies marines qui dévalent. Etant d’assez grande taille, les mortalités provoquées par les turbines semblent comparables à celles observées sur le saumon. Cependant, avec les connaissances actuelles du territoire, il est impossible de connaître précisément l’impact des centrales hydroélectriques.
Concernant les juvéniles d’aloses, l’alose feinte n’est peu ou pas impactée par l’hydroélectricité car elle reste sur la partie basse des bassins là où il n’y a pas ou peu de microcentrales. Pour la grande alose, du fait de leur petite taille, les alosons sembleraient peu sensibles aux turbines tout du moins de façon moins importante que les smolts de saumon atlantique (PLAGEPOMI 2008-2012).
L’ONEMA (DIR4) nous a fourni une première liste d’ouvrages hydroélectriques en 2008.
Le Programme d'actions pour la Sauvegarde et la Restauration des Poissons Migrateurs Amphihalins sur les Bassins Charente et Seudre est cofinancé par l'Union europénne. L'Europe s'engage en Nouvelle-Aquitaine avec le Fonds européen FEDER
